L'autotraduction : cas particulier du processus traductif
Auteur / Autrice : | Angélique Marmaridou |
Direction : | Fortunato Israël |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Traductologie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : École supérieure d'interprètes et de traducteurs (Paris) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'autotraduction est une seconde écriture. Elle se développe selon des mécanismes qui sont apparentés à l'écriture et à la traduction en même temps. L' autotraducteur est écrivain parce qu'il peut, s'il le désire, changer son vouloir dire dans le texte second, obéissant à son inspiration conditionnée par la langue-culture d'arrivée et à sa maturité littéraire qui vient comme résultat de son évolution d'être humain et d'homme de lettres. Cependant, le point de départ est toujours le texte premier qui lui sert de support et de stimulation. L'objectif de l'autotraducteur est de recréer le texte premier pour un autre public d'une autre langue et culture. Ce qui fait de l'autotraduction un cas de la traduction proprement dite, bien que la différence de la langue et de la culture puisse aussi conditionner la différence de l'inspiration. L'autotraduction constitue le moment où la traduction se transforme en écriture pure.