Attitudes propositionnelles et paradoxes épistémiques
Auteur / Autrice : | Paul Égré |
Direction : | Jacques Dubucs |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les verbes savoir et croire, de même que désirer ou vouloir, ont été appelés verbes d'attitudes propositionnelles par Russell ''parce qu'ils ont pour forme de relier un objet à une proposition''. Quelle est la nature de ces propositions ? Comment, par ailleurs, sont individuées les attitudes les unes par rapport aux autres ? L'objet de ce travail est de répondre à ces questions en examinant plus spécifiquement la logique des attitudes épistémiques, la croyance et la connaissance, à la lumière de cinq énigmes liées à la sémantique des verbes croire et savoir. Ces cinq énigmes sont : l'énigme de l'opacité et de l'hyperintensionnalité des contextes épistémiques ; le problème de l'omniscience logique ; le paradoxe du Connaissant ; le paradoxe de la marge d'erreur de Williamson ; enfin l'asymétrie des verbes croire et savoir pour l'enchâssement des questions. Une solution est apportée à ces différentes énigmes dans un cadre de logique modale et de logique intensionnelle.