Thèse soutenue

Effets de l'albumine glyquée humaine et du méthylglyoxal sur la signalisation de l'insuline

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Auteur / Autrice : Audrey Riboulet-Chavey
Direction : Jean Giudicelli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Nice ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Nice-Sophia Antipolis. Faculté des sciences

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Une hyperglycémie conduit à la formation de produits terminaux de glycation avancée (AGEs) qui sont étroitement liés au développement des complications du diabète de type 2. Un défaut dans la signalisation du récepteur de l'insuline (IR) étant à l'origine du diabète de type 2, mon projet de thèse consistait à déterminer si les AGEs pouvaient avoir un effet négatif sur la signalisation de l'insuline et ainsi accroître la résistance à l'insuline. J'ai étudié les conséquences d'un produit d'Amadori, précurseur des AGEs, l'albumine glyquée humaine (HGA) et d'un produit de dégradation du glucose intracellulaire également source des AGEs, le méthylglyoxal (MG), au niveau des intervenants des voies de signalisation de IR des cellules musculaires de rat, L6. Un traitement, avec chacun des deux produits de glycation induit une résistance de ces cellules à l'insuline, caractérisée par une inhibition du transport de glucose induit par l'hormone. HGA induit une augmentation de la phosphorylation sur résidus sérine des protéines substrats du récepteur de l'insuline IRS-1 et IRS-2, via la protéine kinase C a (PKCa), bloquant ainsi spécifiquement la voie métabolique de l'insuline (voie PI3K/PKB). Par contre, l'inhibition de la voie de signalisation de IR par MG touche aussi bien la voie métabolique PI3K/PKB que la voie mitogénique Grb2/Ras/ERK1/2. Nous avons démontré que MG se lie aux protéines IRS-1 et -2 pour former des adduits et les dirige vers une dégradation dépendante de la calpai͏̈ne. Les AGEs et leurs précurseurs ne seraient donc pas seulement impliqués dans les complications du diabète mais dès l'établissement de la résistance à l'insuline dont ils pourraient être la cause.