Thèse soutenue

La xénotransplantation intra-cérébrale : recherches sur l'immunogénicité des cellules transplantées et utilisation de la transgenèse comme stratégie d'immunosuppression

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Auteur / Autrice : Caroline Martin
Direction : Philippe Brachet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Neuroimmunologie
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie biologie (Nantes....-2008)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Nantes Université. Pôle SantéUFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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EN

La xénotransplantation de neurones fœtaux porcins constitue une approche alternative aux allotransplantations de neurones fœtaux humains dans la maladie de Parkinson. De telles greffes font généralement l'objet d'un rejet immunitaire médié par les cellules T et sont peu sensibles aux traitements immunosuppresseurs conventionnels. Nous avons étudié l'immunogénicité des cellules fœtales greffées en comparant le rejet des neurones porcins à celui des cellules endothéliales aortiques porcines implantées dans le striatum de rat. Celles-ci induisent une forte réponse macrophagique qui conduit très rapidement à la destruction du greffon. L'étude du tissu mésencéphalique fœtal et le suivi des cellules mésencéphaliques après leur greffe révèlent la présence de cellules endothéliales porcines, mises en évidence par l'expression de l'intégrine ?1, qui pourraient contribuer à déclencher le mécanisme de rejet. Cependant les cellules neuronales embryonnaires expriment temporairement cette même intégrine, qui pourrait alors constituer un xénoantigène impliqué dans le rejet des xénogreffes neuronales. Dans le but de favoriser le maintien de la xénogreffe, nous avons généré des porcs transgéniques dont les neurones, greffés dans le striatum de rat, expriment in situ la molécule immunosuppressive CTLA4-Ig. Ces neurones réduisent de 50% la réponse proliférative des lymphocytes T humains in vitro, mais cet effet immunosuppresseur n'est pas suffisant in vivo pour retarder le rejet des xénogreffes chez le rat. Pour poursuivre ce travail, d'autres expérimentations sont proposées, qui visent à améliorer l'efficacité d'une production intracérébrale de CTLA4-Ig.