Datation par uranium-thorium et par résonance paramagnétique électronique de quelques gisements paléolithiques du Pléistocène supérieur de Catalogne (Espagne) et du sud de la France
Auteur / Autrice : | Hélène Tissoux |
Direction : | Henry de Lumley |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géochronologie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Henry de Lumley |
Examinateurs / Examinatrices : François Sémah, Eudald Carbonell i Roura, Robert Sala, Christophe Falguères, Jean-Jacques Bahain | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Narcís Soler, Hélène Valladas |
Résumé
Le but de cette étude est d'apporter de nouvelles données chronologiques pour la transition Paléolithique moyen-Paléolithique supérieur tout en testant la limite supérieure de la méthode RPE/U-Th combinée. Des datations par U-Th sur des calcites permettent également d'obtenir des repères chronologiques précis. Enfin, une approche méthodologique est menée sur l'Abri Romani pour tenter de dater un échantillon sans connaître la dosimétrie externe. Les datations sur calcite et émail dentaire dans les sites de Toixonères, du Portel Ouest, de l'Arbreda et de l'Abri Romani permettent de définir une chronologie cohérente pour le Moustérien et le Paléolithique supérieur, cependant il existe une dispersion des âges pour l'Aurignacien archai͏̈que et le Moustérien final, déjà évoquée pour le radiocarbone. La méthode RPE/U-Th peut donc être appliquée jusqu'à des périodes très récentes (20 ka) cependant, la transition entre le Paléolithique moyen et le Paléolithique supérieur reste difficile à dater.