Auto-immunité et effets immunotoxiques des xénobiotiques : contribution des modèles animaux à l'étude des mécanismes d'induction
Auteur / Autrice : | Guillaume Ravel |
Direction : | Gabriel Baverel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Toxicologie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Mots clés
Résumé
L'induction ou l'exacerbation de pathologies auto-immunes est un effet immunotoxique potentiel et mal compris des xénobiotiques. L'étude des mécanismes a reposé sur l'utilisation de modèles d'animaux génétiquement prédisposés vis-à-vis de maladies auto-immunes. Les effets d'un vaccin anti-hépatite B en présence d'un facteur environnemental, le chlorure de mercure, et de l'IL-2 recombinante ont été évalués chez la souris (NZB x NZW) F1, modèle de lupus. Deux vaccins pédiatriques et le trichloroéthylène ont été administrés à la souris NOD, modèle de diabète auto-immune. Les résultats obtenus démontrent l'intérêt de ces modèles d'un point de vue mécanistique, mais mettent en exergue les limites et les difficultés d'un système animal pour prédire d'éventuels effets immunotoxiques chez l'homme. Le test du ganglion poplité proposé pour étudier le pouvoir auto-immunogène n'apparaît pas suffisamment sensible ou spécifique malgré de nouveaux paramètres immunologiques évalués dans ce travail