Thèse soutenue

Le vécu délirant à travers le Rorschach : phénomènes structuraux et contexte culturel : analyse phénoméno-structurale

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Denis Samba
Direction : Daniel BeauneMarie-Claude Fourment-AptekmanZena Helman
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychopathologie et psychologie clinique
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Lille 3

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR

Vécu délirant, contexte culturel. Etude phénoméno-structurale à partie des images produites au Rorschach : outil privilégié et apte à mieux les produire et les analyser. Le Rorschach met en valeur vision en images, vécu du sujet, structure mentale individuelle, délire et culture. En saisissant le dynamisme de la structure mentale, il permet d'articuler les traits pathologiques et culturels. En référence à la typologie et aux mécanismes essentiels (Lien-Coupure) de F. Minkowska, l'image est connection avec la réalité, lien (cf G. Bachelard, F. Minkowska, Z. Helman) ; de même la culture, cette structure commune porteuse, espace de lien et de partage, qui fait image nous fait tenir ensemble et tenir les mythes. Or le délire est davantage coupure. Comment se fait-il que le délirant voit en image ? L'image délirante ne tient pas, se tranforme par manque d'ancrage, d'enracinement devant la durée. Dans les bouffées délirantes (cf 1ère thèse : 1981), la coupure ne va pas jusqu'au bout, car ''Coupure uniquement dans la durée et Appel à l'image''. Avec 2ème thèse des délirants chroniques congolais (kongo-lari) in situ, la coupure totale, est dans l'image même. Il y a dissociation, transformation et magie. Sous traitement : -Transformation masquée liée à la poussée sensori-motrice, -Enrichissement de la qualité expressive : rôle de l'émotion et de la magie (FClob) lié à la tradition culturelle. Grâce à l'image + durée (cf 1er gr. ) : enrichissement (ou gain sensoriel) de l'image mais sur fond de coupure. En réalité, c'est discordant mais contact un peu meilleur. En revanche (cf 2ème gr. ) pas d'image, pas de poussée sensori-motrice -spatialisation, immobilisme, géométrisme voire topologisation de la vision - Pauvreté expressive - La coupure s'aggrave, en dépit parfois de l'émotion, sans image, qui, à elle seule, ne suffit pas