Auteur / Autrice : | Fanny Duthil |
Direction : | Maryvonne Nedeljkovic |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Le Havre |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur les autobiographies écrites en anglais par des femmes aborigènes d'Australie. Le corpus se compose des récits autobiographiques d'une vingtaine d'auteurs publiés entre 1972 et 2000. En décomposant le terme d'auto-bio-graphie, la définition de ce genre littéraire devient problématique lorsqu'elle s'applique à ces récits. Issus d'une culture orale dans laquelle le collectif dépasse l'individuel, les Aborigènes présentent des récits hybrides. La lecture des autobiographies aborigènes comme témoignages historiques est récente, mais est-elle pour autant fiable ? Au-delà du témoignage, peut-on parler de création littéraire aborigène ? Les auteurs ont réussi à exprimer la part d'oralité inhérente à leur culture. Un travail sur les manuscrits a permis de dévoiler l'intervention de rédacteurs qui ont remanié l'ouvrage d'origine. Toutefois, la dimension aborigène met en évidence la correspondance avec le Dreamtime pour créer un espace littéraire aborigène à part entière.