Etude expérimentale de la floculation en réacteur de Taylor-Couette : influence de l'hydrodynamique sur les phénomènes d'agrégation et de rupture
Auteur / Autrice : | Carole Coufort |
Direction : | Alain Liné |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés de lenvironnement |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INSA |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'objectif de la thèse est d'étudier expérimentalement la sensibilité de la floculation à l'hydrodynamique. A cet effet, un séquençage des conditions hydrodynamiques est mis en œuvre dans un réacteur de Taylor-Couette. La taille des flocs est mesurée grâce à une technique d'acquisition et de traitement d’images. L'hydrodynamique est étudiée par le biais de la technique P. I. V. (Particle Image Velocimetry) et de la mécanique des fluides numérique. Une première série d’expériences montre qu’appliquer un fort stress hydrodynamique permet de maîtriser la distribution en taille des flocs ainsi que la reproductibilité des phases d'agglomération et de rupture. En particulier, la taille la plus probable des flocs est calibrée par la micro-échelle de Kolmogorov. Ensuite, l'analyse de résultats relatifs à des séquençages réalisés dans d’autres réacteurs (jar-test, cuve agitée) confirme que des mécanismes hydrodynamiques différents contrôlent la rupture et l’agglomération. La rupture résulte d’un équilibre entre forces hydrodynamiques et forces de cohésion ; elle est fortement liée à l’hétérogénéité de l’hydrodynamique. Les phénomènes d’agglomération sont gouvernés par le taux de collision que nous relions à la fréquence d'étirement tourbillonnaire