Modélisation de la perfusion quantitative en imagerie par résonance magnétique (IRM) cardiaque in-vivo
Auteur / Autrice : | Sabin Carme |
Direction : | Emmanuelle Canet-Soulas, Isabelle Magnin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Images et systèmes |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Mots clés
Résumé
L'analyse paramétrique de la distribution d'un agent de contraste est proposée pour l'interprétation clinique des études de premier passage et la quantification de la perfusion myocardique en IRM. Notre premier objectif concerne la correction de variations spatiales d'intensité des images. Notre second objectif concerne l'application d'une technique robuste de traitement du signal RMN et de déconvolution adaptée au faible rapport signal sur bruit. Les données analysées proviennent d’expériences menées in-vivo proche des conditions cliniques pour différents stress pharmacologiques appliqués sur des cochons présentant une sténose au niveau de l'artère coronaire circonflexe gauche. Les mesures d'agrément et de précision entre observateurs sont respectivement de 57,1% et 53,1% pour l'analyse visuelle et 81,2% et 81,1% pour l'analyse des cartes paramétriques. Une relation linéaire des paramètres de perfusion en fonction des mesures de microsphères radioactives est obtenue pour les faibles débits<250 ml/100g/min : i. E. Sur la variation de signal SI y=0,06x+6, r=0,82, la pente ascendante y=0,026x+2, r=0,79 et le débit sanguin régional rMBF y=2,9x+130, r=0,76. Pour les forts débits, les courbes d'intensité du signal IRM dans le sang et le myocarde sont atténuées donnant une sous-estimation des mesures de paramètres. L'analyse du signal en fonction du taux de relaxation R1 est appliquée en tenant compte des échanges d'eau dans le tissu. Nous avons montré sur une série d'images au repos et sous stress que la réserve coronaire est de 3,87 pour les débits mesurés en R1 en prenant un temps d'échange intermédiaire alors que la réserve coronaire est de 2,83 pour les débits mesurés en intensité du signal IRM. Enfin, nous avons montré sur une série d'images au repos et sous stress que le calcul des cartes de paramètres physiologiques en chaque pixel est possible en appliquant une régularisation spatiale pour lisser l'image paramétrique avec prise en compte des discontinuités.