Thèse soutenue

Formulation thermodynamique de lois de comportement hors-équilibre : groupes de symétrie continue issus d'une approche lagrangienne réversible

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Vincent Magnenet
Direction : Jean-François Ganghoffer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique. Énergétique
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL

Mots clés

FR

Résumé

FR  |  
EN

L'objet principal de ce travail est une exploration des extensions possibles du formalisme de La- grange à. La mécanique des milieux continus dissipatifs. Ce premier objectif conduit à. La recherche concommittante des symétries variationnelles et locales associées au principe de la moindre action ainsi construit. Le cadre thermodynamique choisi pour l'écriture des lois de comportement est œlui de la thermomécanique de la relaxation, qui prend en compte des variables internes de microstruc- ture et les cinétiques qui en fixent les lois d'évolution. On montre que l'auto-adjonction (condition nécessaire et suffisante d'existence d'un lagrangien) du jeu d'équations thermodynamiques qui décrit le comportement peut être assurée par une généralisation de la relation d'Euler aux situations de non-équilibre. Cette généralisation est conforme aux fondements d'une approche thermodynamique de la ~ relaxation baptisée DNLR. Les équations cinétiques régissant l'évolution des variables internes ont ensuite été intégrées dans le lagrangien sous forme de contraintes. Le deuxième volet exploré dans ce mémoire concerne l'étude des symétries des équations de comportement. Deux voies complémentaires sont explorées: une méthode de calcul des symétries variationnelles d'une loi de comportement supposée connue a été élaborée. Cette étude met en évidence une symétrie particulière dans le cas d'une approche DNLR simplifiée, qui se traduit par un principe d'équivalence en temps / température. Dans une seconde étape, nous mettons en place une stratégie de modélisation du comportement qui s'appuie sur la construction de courbes maîtresses expérimentales. L'existence de ces dernières est décrite mathématiquement par un groupe de Lie, qui permet a priori de dégager une structure de loi de comportement. Cette démarche a été mise en oeuvre pour un matériau de type colle, sollicité de façon dynamique.