Georges Ioannou : le corps de l'œuvre, psyché de l'écrivain, sociopoétique de l'œuvre
Auteur / Autrice : | Sophie Iakovidou |
Direction : | Henri Tonnet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, littératures et sociétés |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris, INALCO |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le présent travail aborde l'œuvre de G. Ioannou en suivant les suggestions de l'auteur sur la façon dont on devrait lire son œuvre. Outre les éléments extratextuels qui nous guident dans notre lecture, en donnant le cadre social de l'écriture, et donc les éléments de la sociopoétique de l'œuvre, d'autres indices, de nature intratextuelle y sont également examinés (le travail de la citation, les faits divers, la façon de se positionner par rapport à la famille poétique), ce qui montre la diversité des tactiques qu'a développées Ioannou afin de contrôler la réception de son œuvre. Au sein de cette entreprise de contrôle, l'imaginaire de l'écrivain devient aussi une sorte de construction dans le champ littéraire. L'enjeu des diverses tentatives de la part de l'écrivain d'agir sur la réception de son œuvre étant justement les véritables dimensions de cette œuvre, le sort littéraire du corps de l'œuvre, notre réponse est donnée à la fin de cette étude à travers une lecture de l'œuvre de C. Takstis. Malgré les supposées affinités, les deux écrivains ne divergent pas simplement au niveau de leurs trajectoires littéraires, mais surtout à celui de l'ethos d'écrivain.