Thèse soutenue

Modèles de temporalité et lieux du sens en histoire de l’art : dessins et estampes (1959-2002) de l’artiste inuit Kenojuak Ashevak

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Auteur / Autrice : Cécile Pelaudeix
Direction : Thierry DufrêneMarie Carani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Université Pierre Mendès France (Grenoble, Isère, France ; 1990-2015) en cotutelle avec Université Laval (Québec, Canada)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La linéarité du temps ne permet pas d'articuler de façon convaincante art et histoire. L'étude montre comment la création de l'estampe par des acteurs occidentaux, en Arctique canadien, au milieu du XXe siècle, reproduit le motif de l'origine et de la fin de l'art. En se basant sur une approche réticulaire (Warburg et l'hétérogénéité des images et du temps, modèle encyclopédique d'Eco et notion d'interprétant de Peirce), sur l'iconologie analytique de Arasse, l'étude démontre ensuite que l'art graphique (1959-2002) de Kenojuak entremêle des éléments de représentation collectifs et des éléments issus d'un imaginaire personnel. Est notamment mis au jour un dispositif visuel (formant) de déploiement qui figure tarniq, composante de la personne reposant sur un principe de vitalité, dispositif aussi observé dans la sculpture, la tapisserie, les masques. L'étude montre enfin que la démarche est pertinente pour aborder, plus généralement, la singularité en histoire de l'art.