Le spectateur et la frise équestre du Parthénon
Auteur / Autrice : | Maureen O'Hare Wilson |
Direction : | Colette Jourdain-Annequin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire ancienne |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Université Pierre Mendès France (Grenoble, Isère, France ; 1990-2015) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le rôle d'Athènes au Ve siècle est particulièrement fort et se prête à une analyse approfondie de l'atmosphère intellectuelle et sociale qui entourait la création de la frise équestre. La politique d'embellissement architectural de Périclès mène à la question de sa symbolique. La partie équestre de la frise semble avoir reçu moins d'attention analytique, mis à part des tentatives assez générales. Elle offre beaucoup de fines aperçues de la vie sociale de la cité. Les '' choses équestres '' se présentent comme une partie intégrante de la civilisation grecque et il nous semblait qu'une étude sur la frise des chevaux nous donnerait une lumière plus pénétrante sur les multiples aspects de cette civilisation. La réception du spectateur tient une place importante dans notre décryptage de la frise équestre. Nous avons pris le parti de creuser la relation entre le spectateur et les jeunes cavaliers. Les éphèbes cavaliers sont là tout simplement pour '' se montrer '' au spectateur masculin : leur belle façon de maîtriser leur cheval, leur beauté, leur jeunesse, leur virilité, cavalier et cheval unis et se valorisant mutuellement ; d'où la question de l'homophilie grecque sur la frise.