Thèse de doctorat en Linguistique latine
Sous la direction de Charles de Lamberterie.
Soutenue en 2004
à Paris, EPHE , en partenariat avec École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques (Paris) (autre partenaire) .
Le jury était composé de Georges-Jean Pinault.
Ce travail est une étude du vocalisme radical du verbe latin, dans une perspective tout à la fois synchronique et diachronique. Il s'agit de démêler les apophonies productives en latin de celles qu'il a directement pu hériter de l'indo-européen-l'objet de ce travail est d'établir une série de classes apophoniques reposant sur la notion de " palier ", car l'étude de l'apophonie radicale du verbe latin est essentiellement un travail sur l'absence. Au terme de cette analyse, il apparaît que la clef du système verbale latin se trouve dans son lexique nominal, par la " dégrammaticalisation lexicale" d'anciens participes en *-tó- et de dérivés primaires en *-tí- ou en *-tú-.
Root-apophony of the latin verb, as examined through synchronic and diachronic perspectives
This work examines Latin verb root vocalism, through both synchronic and diachronic perspectives. Specifically examined will be inability of spontaneous Latin apophonic patterns to merge with Latin reflexes of P. I. E. Apophonic patterns encountered in the Latin language. Through the process of following specific stages, several new apophonic patterns encountered in the Latin language. Through the process of following specific stages, several new apophonic classes are constructed, this due, in large part, to the fact that the study of Latin verb root apophony mostly involves filling gaps. Henceforth, it appears that the key to the Latin verbal system lies in the nominal system itself, considering the fact that fossilized *-tó- participles and * -tí- or * -tú-. Primary derivatives have undergone what we may call “lexical degrammaticalisation” in Latin.