Recherches sur la toponymie, la topographie et l'histoire des fondations macédoniennes du Proche-Orient hélénistique
Auteur / Autrice : | Apostolos Bousdroukis |
Direction : | Denis Feissel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie grecque |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE en cotutelle avec Université de Ioannina (Grèce) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Michel S. Kordṓsis, Michel Tardieu |
Mots clés
Résumé
Parmi les villes fondées en Orient par les successeurs d'Alexandrie, celles portant le nom d'une localité de Macédoine ou du reste de la Grèce représentent u taux très important. Leur présence de façon presque exclusive en Syrie du Nord et en Mésopotamie, le centre politique et militaire des territoires asiatiques sous le règne d'Antigone le borgne, puis sous celui de Séleucos I, suggère que ces villes reçurent un peuplement d'origine macédonienne ou grecque, établi là selon un plan conçu et mis en place par les diadoques. La majorité de ces villes ont du avoir été fondées à la haute période hellénistique, surtout avec des soldats qu'Antigone avait à son service et qui sont plus tard passés à Séleucos. Pour certaines de ces villes leur nom doit refléter l'origine du peuplement qui y fut installé. Tel nous semble avoir été le cas de Cyrrhus, de Gindaros, de Larissa et de Chalcis. Les ressemblances topographiques entre tel site macédonien et un autre, syrien, choisi pour l'installation d'une colonie, ont joué un rôle aussi, sinon plus important, pour le choix du nom. Edesse, ressemblances, ressemblances et Mygdonie entrent dans cette dernière catégorie. Enfin, les dialogues se sont plu à multiplier les fondations d'après le nom de leur ville natale, Europos pour Séleucos et Beroia pour Antigone.