Auteur / Autrice : | Corinne Belliard |
Direction : | Arlette Farge |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Centre de recherches historiques (Paris) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Vers le milieux du XIXe siècle, la France et la Grande-Bretagne connaissent une crise sociale profonde. Avec l'industrialisation, la population des pauvres s'est déplacée vers les villes et apparaît aux citadins comme une menace. Un traitement plus humain s'impose à travers la philanthropie. Les hommes des milieux privilégiés s'avisent du fait que leurs épouses et leurs filles sont les plus pates à apaiser les relations entre classes. Penseurs et philosophes attribuent à ces femmes des "qualités spéciales" appropriées qui les destinent à cette tâche. Les associations philanthropiques se révèlent à l'examen de leur fonctionnement, imprégnées d'un paternalisme, insidieux en Grande-Bretagne et patent en France. L'avancée féminine viendra d'autres femmes, agissant indépendamment de leur "nature", pour leurs droits plutôt que pour leurs vertus. La guerre de 1914, introduisant la dimension patriotique, s'avère comme un nouvel obstacle à une émancipation radicale des femmes.