Vivre en pension : hébergement, logement, famille et réseaux de sociabilité à Québec au tournant du XXe siècle
Auteur / Autrice : | Valérie Laflamme |
Direction : | Alain Blum |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et civilisation |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Mots clés
Résumé
La pension est une forme de logement provisoire très répandue à Québec à la fin du XIXe siècle. Après une étude socio-démographique des pensionnaires, l'auteur insiste sur l'importance des réseaux de sociabilité en milieu urbain. La seconde partie offre une analyse des logeurs et des maisons de pension. Il en ressort que cette forme de logement n'est ni secondaire ni périphérique. Elle tient une place essentielle dans l'offre résidentielle en s'adressant à tous. Ses structures permettent l'intégration et le maintien de populations diverses et offrent un lieu propice à certaines activités touristiques et commerciales. Plus généralement, la pension est une réponse au défi d'une ville en mutation. Mais elle est considérée comme un univers anonyme et qui fait peur. Ces représentations sont toutefois en décalage avec les pratiques des habitants de Québec. L'exploitation des recensements canadiens de 1891 et de 1901 de la ville de Québec constitue la principale source d'accès à la pension.