Thèse soutenue

Le parti communiste portugais et la question coloniale, 1921-1974
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Auteur / Autrice : Judith Manya
Direction : Christian Coulon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences politiques
Date : Soutenance en 2004
Etablissement(s) : Bordeaux 4
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Institut d'études politiques de Bordeaux (Pessac, Gironde) - Centre d'étude d'Afrique noire (Pessac, Gironde1958-2010)
Jury : Président / Présidente : Christian Coulon
Examinateurs / Examinatrices : Christian Coulon, Michel Cahen, Michel Dreyfus, António Costa Pinto, Jean-François Soulet, Serge Wolikow

Résumé

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Le parti communiste portuguais, né en 1921 essentiellement des milieux anarcho-syndicalistes, agit durant quarante-huit années sous un régime dictatorial. Si la caractérisation de l'État Nouveau (autoritaire, totalitaire ou fasciste), mis en place par António de Oliveira Salazar en 1933 à la suite du coup d'état militaire du 28 mai 1926 fait toujours débat, elle détermina les conditions de militantisme des membres du parti jusqu'à la Révolution des Oeillets du 25 avril 1974, date retenue pour la fin de cette recherche. Ces deux traits renforcent chez le PCP la difficile mise en application, partagée par tous les PC, des principes de l'Internationale communiste (IC), puis, par la suite, des directives du "centre", l'URSS. Ses discours conjuguent ainsi réaffirmation des thèses internationales et propos "déviants", comme il les qualifia a posteriori lui-même. Cette cohabitation se retrouve aussi bien en matière de politique générale que dans des domaine spécifiques, comme la question coloniale. Le Portugal était un pays colonisateur, "possédant" moult colonies en Afrique (Angola, Cap-Vert, Guinée, Mozambique, Sao Tomé et Principe) et des comptoirs en Asie (Goa, Damao et Diu en Inde, puis Macao et Timor-Est).