L'oculistique dans le monde romain : textes et documents épigraphiques (1er-Ve s. apr. J.-C.)
Auteur / Autrice : | Muriel Pardon-Labonnelie |
Direction : | Jean-Yves Guillaumin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et cultures de l'Antiquité |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des Sciences du langage, de l'homme et de la société |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
D'après les textes et les inscriptions gravées sur des stèles funéraires et sur des cachets à collyres, le monde romain impérial assiste à l'apparition d'un nouveau métier, le métier d'oculiste. La laideur étant alors perçue comme un signe de perversité, les affections oculaires sont d'ordinaire réduites à leurs symptômes visibles ; celles qui défigurent les malades constituent même un facteur d'exclusion sociale. Les statuts professionnels et les conditions de travail des oculistes correspondent à des compétences inégales : la terminologie attestée par les textes témoigne parfois d'une ambition nosographique qui confine à l'érudition, mais elle est le plus souvent rudimentaire ; de même, malgré les découvertes hellénistiques, la connaissance de l'anatomie et de la physiologie oculaires reste généralement sommaire. Le raisonnement médical des praticiens, fondé sur l'analogie explicative, favorise ainsi la pratique de rituels magiques expérimentés dans les provinces de l'Empire romain