Evaluation psychosociale de la qualité de vie des patients infectés par le VIH
Auteur / Autrice : | Marie Préau |
Direction : | Michel Morin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) |
Mots clés
Résumé
Ce travail de thèse vise à montrer ce qu'une évaluation psychosociale peut apporter à la compréhension de la subjectivité de la qualité de vie des patients infectés par le VIH. L'évaluation de la qualité de vie permet de comprendre les liens entre efficacité thérapeutique et évaluation subjective du traitement et d'appréhender de manière plus précise la façon dont les gens vivent et se soignent. Ce travail confronte la variation de la qualité de vie à la variation d'un ensemble de paramètre sociaux et psychosociaux identifiés comme des composantes du système qu'est l'évaluation subjective. Les différentes analyses se sont appuyées sur les données d'une enquête transversale et des deux cohortes APROCO et MANIF 2000, de patients initiant une multithérapie antirétrovirale pour la première et de patients contaminés par usage de drogue pour la seconde. Nous avons tout d'abord effectué une description précise de la qualité de vie. Ensuite, nous avons identifié des variations de la qualité de vie selon la variation de paramètres relatifs à l'identité personnelle tels que la mise en cause de la corporéité par la survenue d'effets secondaires des traitements, l'orientation temporelle et le sentiment de contrôle. Dans un second temps, l'analyse des données empiriques a permis de mettre en évidence l'ancrage sociétal de l'évaluation de la qualité de vie de par le rôle de l'entourage social, des soignants et du contexte social. Enfin, dans un dernier temps, nous nous sommes penché sur les nouveaux enjeux de la pratique thérapeutique, en étudiant les interactions entre qualité de vie et observance au traitement ainsi que l'impact déterminant de la santé mentale sur la progression clinique de l'infection à VIH.