La correction des erreurs par rétroaction dans l'enseignement/apprentissage du français langue étrangère en Grèce
Auteur / Autrice : | Maria Panagiotopoulou |
Direction : | Jean-Pierre Cuq |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langage et parole. Didactique des langues et du français langue étrangère |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude a pour but de mettre en valeur le rôle que peuvent jouer les techniques rétroactives dans le processus de traitement des erreurs en classe de langue. Partant de l’idée que les méthodes de correction ne garantissent pas toujours la réparation des erreurs, elle se fonde sur l’analyse de la dynamique dialogique pour insister sur les séquences de négociation de la forme. Notre réflexion est fondée sur un corpus comprenant 96 heures de cours de langue française observées et enregistrées dans huit (8) établissements scolaires de l’enseignement secondaire d’Athènes. Les différents extraits d’interaction observés en classe de langue montrent non seulement que les stratégies de négociation de la forme (la demande de clarification, l’indice métalinguistique, l’incitation et la répétition) facilitent l’interaction et la communication mais aussi qu’elles encouragent l’autocorrection et la correction par les pairs. En revanche, la reformulation et la correction explicite sont les types de rétroaction les moins efficaces pour inciter les élèves à reprendre leurs énoncés. De plus, les techniques rétroactives prennent des fonctions différentes chez les apprenants selon les niveaux avancés et débutants de ces derniers. Cela amène à réfléchir aux relations entre la compétence linguistique des élèves et la rétroaction. En outre, une attention particulière est accordée à la façon dont les différences de rôle et de statut des L2 ont un impact sur le processus de traitement des erreurs. Dans cette étude, les apprenants qui étudient la langue française dans des conditions d’apprentissage différents présentent des différences énormes en ce qui concerne la reprise des énoncés et la réparation des erreurs. L’influence du contexte d’apprentissage doit par conséquent être considérée comme un paramètre supplémentaire, et parfois crucial, pour étudier les interventions rétroactives en classe de langue.