Mazarinades, lettres épiscopales et mémoires du Cardinal de Retz : une écriture polémique ?
Auteur / Autrice : | Myriam Tsimbidy |
Direction : | Pierre Ronzeaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts et lettres |
Date : | Soutenance en 2004 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) |
Mots clés
Résumé
Coadjuteur de Paris, Jean-François-Paul de Gondi est l'un des principaux acteurs de la Fronde parisienne, ses talents de polémiste s'exercent dans des mazarinades, qui sont des outils de propagande, et ceci dès 1649. Promu cardinal début 1652, il est accusé d'avoir conspiré, arrêté par ordre du roi et incarcéré à la fin de la même année. Devenu archevêque en 1654, le cardinal de Retz s'évade de prison puis gagne Rome d'où il s'efforce de gouverner son diocèse et de plaider sa cause. Son éloquence de prédicateur est alors au service de son combat comme en témoignent les lettres ouvertes et les pamphlets écrits jusqu’en 1660. Ses Mémoires, achevés vers 1675, poursuivent cette entreprise de justification, ils constituent la dernière facette d'une écriture polémique dont la virulence est à la source d'un style original.