Thèse soutenue

Toxoplasma gondii induit une iléite chez la souris C57BL/6 : identification de l'antigène responsable

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Auteur / Autrice : Nicolas Rachinel
Direction : Dominique Buzoni-Gatel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Tours

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'infection orale par Toxoplasma gondii induit une réponse inflammatoire intestinale chez les souris sensibles C57BL/6 et conduit à une iléite aigue͏̈ dépendante de l'IFN-g et des lymphocytes T CD4+. Dans ce modèle, un immunogène de T. Gondii, SAG1, est capable d'initier l'iléite puisqu'un parasite de T. Gondii dépourvu de cette protéine n'induit pas l'immunopathologie intestinale. Le transfert de lymphocytes T CD4+ isolés de souris infectées par la souche parentale transmet la maladie à des souris RAG1-/- normalement insensibles tandis que le transfert des lymphocytes T CD4+ isolés de souris infectées par le mutant SAG1 ne la transmet pas aux souris RAG1-/-. De plus, cet antigène est capable de rendre sensible une souris BALB/c naturellement résistante à l'infection. La réponse inflammatoire associée à l'administration de la protéine SAG1 peut-être contrôlée par des mécanismes régulateurs dépendants du TGF-b produit les LIEs intestinaux sensiblilisés par T. Gondii. Ce TGF-b diminue la fonctionnalité des lymphocytes T CD4+ en modulant les voies de régulation dépendante des protéines Smad et aEb7. De plus, le récepteur aux chimiokines CCR5 exprimé par les LIEs sensibilisés interagit avec les chimiokines sécrétées par les entérocytes infectés et participent ainsi à la migration des LIEs dans l'intestin. Outre les progrès qu'il permet dé́tablir en matière de physiologie digestive, ce modèle est l'approfondissement des connaissances en matière d'immunité anti T. Gondii.