Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Henri Galinié.
Soutenue en 2003
à Tours .
L'étude rend compte du processus d'urbanisation de Tours, du IXe au XIIIe siècle, à Saint-Martin et Saint-Julien. Puisque la ville est un impensé, il faut distinguer d'une part les activités sociales, caractérisés par les finalités particulières, et d'autre part la fabrique urbaine, c'est-à-dire l'intercation dialectique de cette activité sociale et de la structure matérielle de la ville (réseau viaire et système parcellaire). Sont abordées les pratiques et les représentations des acteurs concernés par ces espaces. Ces projets peuvent être de nature économique (l'approvisionnement de Saint-Martin), politique (le contruction du Castrum Martini), ou encore religieux (la Martinopolis, le rejet des lai͏̈cs de Saint-Julien). Puis, l'analyse morphologique et la réflexion diachronique permettent d'établir que le parcellaire de Châteauneuf est très dense en raison du fonctionnement canonial de Saint-Martin, bien que ces chanoines n'aient à aucun moment cherché à créer une ville.
Spatial pratices, representations of the city ans the urban fabric of Tours between the 9TH ans the 13 TH century : canons, monks and lay-persons in the Saint-Martin and in Saint-Julien
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Cette thèse a donné lieu à une publication en 2007 par Publications de la Sorbonne à Paris
La fabrique de la ville : espaces et sociétés à Tours, IXe-XIIIe siècle