Jugement d'acceptation du suicide médicalement assisté et de l'euthanasie selon le lien de familiarité avec le patient
Auteur / Autrice : | Stéphanie Frileux |
Direction : | Maria Teresa Muñoz Sastre, Gérard Chasseigne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Mots clés
Résumé
Objectifs: Découvrir quels facteurs influencent le jugement d'acceptation du suicide médicalement assisté et de l'euthanasie et comment ces facteurs interagissent, selon l'identité du patient concerné par cette demande d'aide à la fin de vie. Méthode : Les participants donnaient leur acceptation du suicide médicalement assisté et de l'euthanasie, à partir d'une série de scénarii constituée d'un plan à cinq facteurs résultant de toutes les combinaisons de l'âge du patient, la curabilité de la maladie, le degré de souffrance, l'état mental du patient et la nature de la demande d'aide. Participants : Un échantillon de 396 participants français (cinq groupes d'âge différent). Analyse : respectant le cadre de la théorie fonctionnelle de la cognition de N. H. ANDERSON, les effets principaux, et les interactions entre les facteurs intragroupes et les caractéristiques des participants, seront étudiés par construction de graphes factoriels et analyse de variance. Résultats : Selon le type de procédure et l'identité de la cible concernée par la demande de suicide médicalement assisté, le mode de combinaison additif est le même, mais l'utilisation des informations diffère. Conclusions : Le jugement d'acceptation est en concordance avec la législation qui requiert une demande d'aide répétée. L'euthanasie est généralement moins acceptée que le suicide médicalement assisté, qui est jugé moins acceptable lorsque la situation concerne le conjoint.