Thèse soutenue

Enjeux, possibilités et limites d'une philosophie de la vie : Kitarô Nishida au miroir de quelques philosophes français

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Auteur / Autrice : Akinobu Kuroda
Direction : Francis Guibal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université des sciences humaines. UFR Philosophie, linguistique, informatique et sciences de l'éducation (Strasbourg)

Mots clés

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Résumé

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Le présent travail se propose de donner une expression précise de la philosophie de Kitarô NISHIDA (1870-1945) dans une langue philosophique française, en développant un réseau thématique constitué par ses thèses fondamentales dans une perspective claire et harmonieuse. Il s'agit de construire une étude cohérente sur le concept phénoménologique de vie, en présentant quelques élaborations originales de Nishida autour de ce concept, et cela au miroir de la phénoménologie française. Pour méthode, nous adoptons une démarche comparative consistant à interpréter et analyser la philosophie de Nishida au miroir de quelques philosophes français comme Maine de Biran, Merleau-Ponty, Michel Henry, sous différents angles, tout en suivant le fil conducteur qu'est la notion de vie, de façon à relever des points-clés autour desquels s'ouvre un espace d'interrogation ou de dialogue où la problématique de Nishida peut s'approfondir ou éventuellement se développer, au-delà même de ce qui a été envisagé par le philosophe lui-même. Il s'agit d'appréhender la logique phénoménique de la vie qui apparaît à elle-même, c'est-à-dire saisie directement en nous dans le monde où nous vivons et que nous habitons. Avec Nishida et Maine de Biran, nous nous interrogeons sur la vie intérieure éprouvée immédiatement en notre soi corporel. Avec Nishida et Merleau-Ponty, nous thématisons la vie perceptive vécue par notre corps propre qui est à la fois voyant-visible et agissant-passible. A travers la confrontation de Nishida et Henry, nous entrons dans une question décisive pour ce projet, celle de l'auto-donation de la vie, en sondant autant la profondeur que les limites de leurs questionnements sur ce qu'il y a de plus réel.