Etude de la structure et des propriétés de polymères hydrosolubles associatifs synthétises par copolymérisation micellaire
Auteur / Autrice : | Marie-Rose Caputo |
Direction : | Françoise Candau, Joseph Selb |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physicochimie macromoléculaire |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse concerne la conception et l'étude de polymères hydrosolubles associatifs à base d'acrylamide et de monomères hydrophobes se distinguant par la nature de la fonction polymérisable et la structure du groupement hydrophobe. Ces polymères ont été obtenus par copolymérisation micellaire où le monomère hydrophobe est solubilisé dans des micelles de tensioactif dispersées dans une solution aqueuse d'acrylamide. Le rôle fondamental joué par les micelles sur le mécanisme de la réaction a été mis en évidence en considérant différents tensioactifs se distinguant par leur tête polaire (anionique ou cationique) et la queue hydrophobe alkyle (C12 ou C16). Des informations sur la microstructure à multiblocs des copolymères comportant des unités hydrophobes naphtyles ont été obtenues par fluorescence d'excimère. Le processus d'association des polymères en solution aqueuse par interactions hydrophobes entre chromophores et sa variation avec la température ou en présence d'additifs (cosolvant, tensioactif) ont été suivis selon cette même technique. Une étude comparative des propriétés rhéologiques en fonction de la température a été réalisée pour des solutions aqueuses semi-diluées enchevêtrées d'homopolymères et de copolymères avec ou sans tensioactif. Le comportement viscoélastique de ces solutions est traduit par des courbes maîtresses d'après le principe de superposition temps-température. Il a été montré que la température ou le tensioactif ne modifie pratiquement pas le nombre de points de jonction interchaînes mais affecte essentiellement leur durée de vie. Une étude par diffusion de rayons X aux petits angles de solutions en régime semi-dilué enchevêtré montre que les longueurs de corrélation caractéristiques des solutions de copolymères sont différentes de celles des homopolymères.