Interaction de la protéine de stress Hsp70 avec les cellules dendritiques et utilisation de cet outil dans le cadre d'une vaccination cotre VIH : Etude du trafic de la Langerine dans les cellules de Langerhans épidermiques humaines
Auteur / Autrice : | Umit Ziylan |
Direction : | Daniel Hanau, Henri De la Salle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du vivant |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008) |
Mots clés
Résumé
Interaction de la protéine de stress Hsp70 avec les cellules dendritiques et utilisation de cet outil dans le cadre d'une vaccination contre le VIH. Etude du trafic de la Langerine dans les cellules de Langerhans épidermiques humaines Les cellules dendritiques (CD) jouent un rôle essentiel dans l'éducation du système immunitaire. Dans la première partie du travail, nous avons étudié les interactions existant entre les protéines de stress (HSP), capables d'induire une immunisation, et les CDs. Nous avons pu démontrer que les protéines de stress Hsp60 et Hsp70 se fixent sur un ou des récepteurs communs présents à la surface des CDs humaines. Ces HSPs s'internalisent en même temps que les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) de classe I et/ou s'accumulent dans les compartiments riches en molécules du CMH de classe II. Les peptides chaperonnés par les HSPs pourraient ainsi charger les molécules du CMH de classe I et de classe II, le long de la voie d'endocytose. Nous avons ensuite étudié la nature des conséquences existant entre l'interaction de la Hsp70 et des CDs immatures. Les tests que nous avons réalisés montrent que cette protéine n'induit ni la maturation phénotypique des CDs, ni une sécrétion de cytokine. Ces résultats, en contradiction avec certaines données bibliographiques, résultent apparemment de l'utilisation de préparations de Hsp70 réellement dépourvues d'endotoxines. Enfin, nous avons fixé sur des HSPs des peptides dérivant des protéines du virus de l'immunodéficience humaine, afin d'induire une meilleure réponse lymphocytaire T. Les premiers résultats obtenus n'ont pas été convainquant. Dans la seconde partie du travail, nous avons démontré que la Langerine recycle continuellement entre la surface des cellules de Langerhans et les compartiments endosomiques de recyclage. En outre, nos travaux suggèrent que l'accumulation de la Langerine dans le compartiment de recyclage est nécessaire pour la formation des granules de Birbeck. La Langerine, une lectine capable de fixer des résidus mannose, pourrait charger ainsi dans le compartiment de recyclage, les molécules de présentation des glycolipides CD1a, en antigènes glycolipidiques.