Thèse soutenue

Mesure des secteurs de co-activation pour le calcul des ratios fonctionnels au sein de l'articulation du genou chez le footballeur
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Auteur / Autrice : Nicolas Biette
Direction : Claire TournyFrançoise Beuret-Blanquart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Rouen

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le but de cette étude est de mesurer les secteurs de co-activation des muscles flechisseurs et extenseurs du genou chez le footballeur (niveau Championnat de France Amateur) lors du tir et d'appliquer ces mesures à des calculs de ratios de force musculaire. Ces mesures sont réalisées grâce à un appareil EMG (Myodata®) couplé à une analyse vidéo (système optoélectronique VICON®). Les ratios sont calculés à partir des mesures de force isocinétiques réalisées sur un dynamomètre Kin-Com® 500H. Les mesures de force sont réalisées à partir de pics et de moyennes de moments de force, en valeurs absolues et en valeurs relatives ( par rapport à la masse corporelle). Les résultats de l'analyse EMG montrent l'existence de secteurs de co-activation compris entre 25° et 85° de flexion sur le membre de frappe. Cette co-activation participe à la protection de l'articulation. Les mesures de force isocinétiques réalisées dans les secteurs angulaires d'amplitude complète ne montrent pas de différences entre les membres dominant et non dominant ce qui est en accord avec la littérature. Ces résultats soulignent l'importance de la symétrie dans la participation des deux membres au cours des actions footballistiques. Les mesures de force isocinétiques calculées dans les secteurs de co-activation et comparées aux valeurs obtenues dans les secteurs angulaires d'amplitude complète n'indiquent pas de différences si la comparaison est effectuée avec des pics de moments de force. Avec les moyennes de moments de force des différences sont mises en évidence, les valeurs des ratios de co-activation sont significativement inférieures. Ces valeurs inférieures ne sont probablement pas le signe d'une faiblesse de l'articulation mais l'expression de valeurs plus "fonctionnelles", car elles correspondent à des besoins plus objectifs de la stabilité articulaire.