Les transports parisiens au XIXe siècle : les voitures de place et de remise (1790-1903)
Auteur / Autrice : | Florence Galante Mezzadri |
Direction : | Louis Caillet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 12 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En 1790, les voitures de place et de remise, principal mode de transport public des Parisiens, bénéficient de la liberté d'entreprendre. Face aux excès des loueurs de voitures et des cochers, les autorités de police veillent au respect des règles de concurrence, de la liberté et de la sûreté de la circulation dans un Paris étroit et populeux. Elles fixent alors un nombre maximum de voitures de place, assurent l'observation des tarifs, luttent contre l'indiscipline des cochers et de l'encombrement des voies. En 1855 dans le cadre de la politique d'urbanisme de Hausmann, le préfet de police organise la fusion de ces voitures au sein de la Compagnie impériale des voitures de Paris en lui confiant un privilège d'exploitation au service du public. En l'absence de véritable monopole et à la suite de la grève des cochers de 1865, Napoléon II décrète le retour à la libre concurrence. L'administration parisienne impuissante face aux conflits entre loueurs et cochers, joue un rôle mineur. En 1903, la reconnaissance de la qualité de salarié du cocher par la Cour de cassation et l'adoption du compteur horokilométrique pacifient temporairement ce secteur avant l'arrivée de l'automobile.