Phi and omega production in Pb-Pb collisions at 158 GeV per nucleon
Auteur / Autrice : | Tao Wu |
Direction : | Denis Jouan, Daicui Zhou, Xu Cai |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 11 en cotutelle avec Hua-Zhong Normal University, Wuhan (Chine) |
Mots clés
Résumé
Dans les collisions les plus centrales d'ions lourds aux énergies accessibles au SPS du CERN la matière est porté fugitivement dans des conditions de densité et d'énergie (quelques GeV/fm^3) qui pourraient conduire à une transition vers un nouvel état de la matière, le plasma de quarks et de gluons. La caractérisation de la production d'un tel état transitoire repose sur l'observation de phénomènes associés comme l'effet d'écran sur les paires liées de quarks lourds comme le J/psi(grec), où l'augmentation de la production de particules étranges comme le phi. La collaboration NA50 mesure les paires de muons produites dans les collisions , en coi͏̈ncidence avec diverses observables destinées à caractériser la collisions. Cette thèse traite principalement de la production de mésons phi mesurés par la collaboration NA50 au cours de l'année 2000, pour laquelle le dispositif de détection bénéficiait de plusieurs améliorations. Un nouveau déclenchement pour le dénombrement des collisions permettait un meilleur accès aux collisions les plus périphérique et aux collisions centrales. On a pu effectivement obtenir un très bon accord entre le spectre expérimental et celui obtenu par un modèle géométrique (Glauber), et vérifier par des comparaisons croisées des multiplicités de plusieurs catégories de paires de muons que celles ci ne montraient pas de biais systématique pour les collisions les plus centrales. Des comparaisons croisées (J/psi, minimum bias, en fonction de l'énergie transverse) ont aussi été utilisées pour déterminer les efficacités dues aux coupures sur les événements. Finalement la multiplicité du J/psi observée dans ces résultats ne confirme pas une brutale décroissance pour les collisions très centrales, qui pouvait être suggérée par des résultats précédents. Inversement, il n'y a pas non plus d'évidence pour une saturation de la suppression, comme prédit par plusieurs modèles théoriques ne faisant pas appel à la formation de plasma pour expliquer la suppression anormale de J/psi observée dans le rapport J/psi/DY au dessus de Et=40 GeV.