Thèse soutenue

Identification et analyse de facteurs de virulence d'une bactérie entomopathogène, Photorhabdus temperata

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Auteur / Autrice : Laurence Mesclet-Cladière
Direction : Ian-Barry Holland
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Paris 11

Résumé

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Photorhabdustemperata est une bactérie à Gram négatif, de la famille des Entérobactéries et pathogène pour les insectes. Elle vit en symbiose dans l'intestin de nématodes de la famille des Hétérohabditidae qui sont capables de pénétrer à l'intérieur de la larve d'insectes. Une fois à l'intérieur, les nématodes relâchent les bactéries qui tuent l'insecte et se multiplient rapidement, puis hydrolysent les organes, permettant aux nématodes de se reproduire et de se développer dans des conditions idéales. Finalement, les nématodes et les bactéries entrent à nouveau dans une interaction symbiotique, et sortent du corps de l'insecte, à la recherche d'un nouvel hôte. P. Temperata possède deux phases phénotypiques en laboratoire: la phase 1 et la phase II. Pour essayer d'élucider les facteurs et les mécanismes impliqués dans la variation de phase, une approche, le RAP (RNA fingerprint by arbitrarely primed PCR), a été employée dans le but de comparer les gènes exprimés par la phase 1 et ceux par la phase II de P. Temperata en milieu LB. Plusieurs gènes ont été découverts lors de cette étude, dont deux gènes homologues aux gènes MR/P de Proteus mirabilis. Les fimbriae jouent un rôle important dans la virulence et par conséquent, nous avons voulu poursuivre l'étude de ces fimbriae chez P. Temperata K122. Parallèlement à ce travail, nous avons étudié une métalloprotéase à zinc, PrtA, fortement sécrétée dans le milieu de culture de P. Tempe rata. Cette dernière fait partie de la famille des RTX protéines (Repeats in Toxin). Enfin, nous avons réalisé une soustraction génomique entre deux souches de Photorhabdus très proches, P. Temperata K122 et P. Luminescens W14. Malgré des similitudes dans la pathologie des insectes, elles montrent de nombreux traits phénotypiques différents, laissant supposer que des facteurs de virulence peuvent être spécifiques d'une seule souche, bien qu'elles puissent employer des facteurs communs.