Le locuteur analogique ou la grammaire mise à sa place
Auteur / Autrice : | René Joseph Lavie |
Direction : | Bernard Laks |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Étudier les dynamiques linguistiques d'abord, les fait mieux comprendre entre elles et donne en sus une 'explication' des propriétés 'grammaticales' comme secondes. On ne disjoint pas la statique (aujourd'hui) des dynamiques (demain?). Les moyens sont l'analogie et la proximité : certains accès sont proximaux (=économiques), d'autres plus chers. Un modèle précis et opérable de la productivité linguistique comporte : -une statique, le 'plexus', formée d'inscriptions enchevêtrées, exemplaristes et contextuelles. Entre des termes sans propriétés s'opèrent des 'copositionnements'. - des dynamiques qui sont cognitivement fondées. L'analyse d'un énoncé est redéfinie comme un étagement de structure mappings. La 'productivité systémique' a cours dans des paradigmes pluridimensionnels et est expliquée sans traits syntaxiques (qui sont artefactuels et d'apprenabilité douteuse). Un modèle d'apprentissage prédit les sigmoides qui sont l'empirie générale en acquisition.