Claes Oldenburg, Coosje Van Bruggen, sculptures publiques : l'euphorie et l'angoisse du grotesque
Auteur / Autrice : | Éric Valentin |
Direction : | Claude Frontisi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Résumé
Notre thèse a pour objet les sculptures publiques de l'artiste pop américain Claes Oldenburg et de son épouse, Coosje van Bruggen. Leurs oeuvres sont liées à différentes figures du grotesque qui s'opposent au sacré et au sublime. Oldenburg fait des emprunts à des arts populaires de la tradition et aux arts de masse contemporains, pour créer des oeuvres qui, souvent, se démarquent de manière critique du modernisme de Greenberg et du postmodernisme de Venturi. Satiriques, ses sculptures publiques sont anti-monumentales. Elles possèdent des significations artistiques, politiques, philosophiques et sociales qui varient selon le site dans lequel elles sont installées. La thèse propose une analyse approfondie de la plupart des sculptures publiques de Claes Oldenburg. Néo-dadaïste, l'art de Claes Oldenburg est lié à une critique notamment de l'art des ingénieurs et de leurs monuments modernes, les gratte-ciel. Ses oeuvres, installées dans des espaces urbains, contiennent des allusions au contexte architectural. Réflexives, ces sculptures recèlent de nombreuses références à des sculptures marquantes du XXe siècle et déconstruisent leur monumentalité latente ou explicite.