L' approche cognitive de la phobie sociale
Auteur / Autrice : | Catherine Musa |
Direction : | Jean-Pierre Lépine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychopathologie fondamentale et psychanalyse |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie (Paris ; 2001-....) |
Jury : | Président / Présidente : Patrice Boyer |
Examinateurs / Examinatrices : Roland Jouvent | |
Rapporteur / Rapporteuse : Serban Ionescu, Pierre Thomas |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Nous avons voulu avec ce travail, exposer dans le cadre plus large des théories cognitives de l'anxiété, l'approche cognitive de la phobie sociale à travers ces différents modèles théoriques et la recherche expérimentale associée. Dans notre travail expérimental, nous avons cherché à étudier les processus attentionnels et la mémoire dans la phobie sociale afin de tester le modèle de Clark et Wells (1995). Pour réaliser ces objectifs nous avons conduit quatre études. De ces différents travaux , ressortent principalement les points suivants : Il existe dans la phobie sociale une hypervigilance pour des stimuli verbaux à contenu spécifique de menace sociale. La présence d'un trouble dépressif concomittant à la phobie sociale « annule » le biais attentionnel. L'existence d'un évitement des stimuli externes, télle que proposée par Clark et Wells, n'a pas été confirmée. Enfin, la version française du questionnaire FNE nous paraît avoir des qualités psychométriques satisfaisantes.