Expression des produits des gènes PKD1 et PKD2 au cours de la néphrogènèse chez l' homme et localisations subcellulaires et fonctions de la polycystine
Auteur / Autrice : | Véronique Chauvet |
Direction : | Marie-Claire Gubler |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences. Bases cellulaires et moléculaires du fonctionnement rénal normal et pathologique |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université René Descartes. Faculté de médecine Necker enfants malades (Paris) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La polykystose rénale autosomique dominante est une des maladies monogéniques les plus fréquentes. Elle est caractérisée par le développement de kystes rénaux bilatéraux, conduisant progressivement à une insuffisance rénale terminale vers la sixième décade. La vaste majorité des cas est due à des mutations du gène PKD1 codant pour une large protéine transmembranaire dénommée polycystine-1. Plus rarement, la maladie est causée par des mutations situées sur le gène PKD2 codant pour la polycystine-2. La fonction précise des polycystines restent encore à établir. Leurs structures primaires suggèrent que la première puisse être un récepteur transmembranaire impliqué dans les interactions cellule-cellule et/ou cellule-matrice extracellulaire, alors que la seconde serait un canal calcique.