Significations de la Mort de Dieu chez Nietzsche d'''Humain'', trop humain à ''Ainsi parlait Zarathoustra''
Auteur / Autrice : | Isabelle Wienand |
Direction : | Gilbert Merlio |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études germaniques |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Résumé
Cette thèse rend compte d'une part de la critique nietzschéenne du christianisme dans Humain, trop humain, Aurore, Le Gai savoir (§125) et Ainsi parlait Zarathoustra. Dans chacune de ces quatre oeuvres, qui forment les quatre parties de ce travail, les cibles de sa critique sont présentées et explicitées. Parallèlement à sa critique qui vise la disparition du christianisme et plus largement le dépassement de la métaphysique, Nietzsche élabore un contre-idéal qu'il nomme entre autres ''Nouvel infini''. D'autre part, cette étude montre que pour Nietzsche, la Mort de Dieu annoncée par Les Lumières n'a paradoxalement pas encore eu lieu. Elle est un impératif éthique aussi nécessaire qu'impossible, puisqu'elle suppose l'affirmation sans réserve de l'existence privée de sens. ''Dieu est mort'' a par conséquent une signification métaphorique : elle indique l'inadéquation essentielle entre toute interprétation et la réalité. Comprise ainsi, la Mort de Dieu n'exclut pas la possibilité du divin.