Thèse soutenue

Etude sur certains procédés architectoniques, en particulier numériques, dans la composition des oeuvres de Jean-Sébastien Bach

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Auteur / Autrice : Vincent Dequevauviller
Direction : Georgie Durosoir
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Musicologie
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Paris 4

Résumé

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L'objectif de la thèse est analytique : essayer de mettre en valeur des régularités formelles récurrentes dans quelques pièces et cycle de Bach. On observe d'abord que le triple-prélude et la triple-fugue en mi bémol majeur, opposés en apparence, utilisent le même principe de construction : une succession de périodes disposées par paires (quatre paires pour le prélude, trois pour la fugue). En outre, la longueur des périodes (c'est-à-dire leur nombre de mesures) suit des règles arithmétiques rigoureuses, utilisant des catégories particulières de ''nombres remarquables'' (signatures, miroirs, etc. . . ). La thèse est consacrée à l'étude approfondie de cette technique de construction, à la fois formelle et numérique. On étudie d'autres pièces d'orgue, puis un concerto Brandebourgeois. On étend ensuite aux cycles, qui fonctionnent de la même façon : l'art de la fugue et la Messe en si mineur, si dissemblabes en apparence, sont unies par ds liens cachés. Finalement, les observations permettent de proposer quelques hypothèses générales sur la méthode compositionnelle de Bach.