Thèse soutenue

Contribution au positionnement en temps réel par GPS : prédiction de la correction ionosphérique

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Auteur / Autrice : Muhammad Ali Sammuneh
Direction : Martine Feissel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie astrophysique. Dynamique des systèmes gravitationnels
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Observatoire de Paris (1667-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LAboratoire de REcherche en Géodésie
Jury : Président / Présidente : Pierre Exertier
Examinateurs / Examinatrices : Martine Feissel, Michel Diament, René Warnant, Daniel Gambis, Alain Harmel
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Diament, René Warnant

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’existence d’un réseau GPS permanent sur un territoire donné permet de réaliser un positionnement en temps réel à l’aide de récepteurs monofréquences mis en station pour des sessions d’observation de courte durée. L’objet de la recherche est l’élaboration d’une procédure optimale de prédiction du retard du signal GPS dû à la traversée de l’ionosphère, à partir de l’analyse des observations de stations bifréquences du réseau d’appui. L’influence de l’ionosphère sur le trajet des signaux radioélectriques du système de navigation GPS est exprimée à l’aide du paramètre physique donnant le contenu total en électrons de la zone traversée. Le caractère dominant de ses variations temporelles en un lieu donné est un cycle diurne très marqué et d’amplitude irrrégulière, dû à l’influence du rayonnement solaire. La complexité du signal à prédire nous a amené à faire appel à des outils statistiques de traitement de séries temporelles empruntés principalement aux domaines de l’économétrie et de la métrologie des fréquences. Nous avons deux séries de données à prédire dans cette étude. La première série est basée sur un réseau d’une quarantaine de stations en Europe de l’ouest. La deuxième est le résultat d’une seule station GPS en France. Un prédicteur optimal des paramètres ionosphériques est obtenu par l’analyse de données du réseau. Ensuite, il est testé sur les données de station. Le niveau maximum de l’erreur du prédicteur est équivalent à 12 cm pour une ligne de base de 100 km.