Thèse soutenue

Etude bibliographique et expérimentale de la structure et de l'expression du gène MEN1 : identification de nouveaux transcrits, structure et régulation d'une région promotrice

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Maud Fromaget
Direction : Patrick GaudrayMartine Cordier-Bussat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génétique moléculaire
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Nice ; 1992-....)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

La néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1) est un syndrome à transmission autosomique dominante qui associe des lésions parathyroi͏̈diennes, pancréatiques et hypophysaires. Le gène MEN1, défini comme oncosuppresseur, dont les mutations prédisposent à développer le syndrome NEM1, est localisé en 11q13. Il est constitué de 10 exons et il est transcrit sous la forme d'un ARNm de 2,8 kb qui code pour la ménine (67 kDa). La caractérisation des régions promotrices du gène est primordiale afin de connaître les mécanismes de la régulation du gène, dans les cellules endocrines en particulier. Nous avons identifié de multiples transcrits alternatifs de 2,8 kb, qui diffèrent uniquement par leur extrémité 5'UTR. Nous avons caractérisé la région promotrice permettant leur synthèse. Cette séquence fonctionne in vitro comme un promoteur fort, malgré l'absence de boîte TATA. En revanche, elle possède de nombreux sites Inr (initiateur). Certains d'entre eux servent de sites d'initiation de la transcription (TSS) pour les transcrits préalablement décrits et leur l'utilisation pourrait dépendre du contexte cellulaire. Nous avons identifié la séquence promotrice minimale (100 pb) et, également, localisé des régions cis-régulatrices. Enfin, nous avons démontré l'existence d'une autorégulation négative du promoteur MEN1 par la protéine 'ménine' elle-même et localisé les séquences promotrices impliquées dans ce phénomène. La recherche de mutation dans cette région s'avère indispensable pour les 5% de patients NEM1 pour lesquels aucune mutation n'a été identifiée dans la séquence codante du gène.