De la préposition à la particule verbale : l'exemple de ''AUF''
Auteur / Autrice : | Stéphanie Benoist |
Direction : | Roger Sauter |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études germaniques et scandinaves |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Mots clés
Résumé
Une réflexion théorique sur la notion de signifié et les modèles d'analyse des prépositions nous fait opter pour une lecture polysémique de auf préposition-particule. En étudiant de manière exhaustive ses représentés, nous démontrons que ni la thèse localiste, ni celle des prépositions incolores ne sont tenables, et que le caractère spatial ou peu coloré des représentés provient de la fonction syntaxique et de l'environnement sémantique de la préposition-particule. Les théories de l'incidence (G. Guillaume, G. Moignet, J. Cervoni) et de l'inférence (P. Cadiot), nous permettent de traiter les emplois spatiaux et abstraits d'une manière homogène, ce qui revient dans le cas de la particule verbale à réfuter la théorie de l'Aktionsart. Nous concluons par le constat d'une continuité sémantique entre la préposition et la particule et inscrivons nos résultats dans le modèle guillaumien du signifié de puissance, dont nous soulignons la complémentarité avec les théories de la catégorisation.