Spectroscopie Renner-Teller dans des complexes van der Waals chargés
Auteur / Autrice : | Guillaume Dhont |
Direction : | Gilberte Chambaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie théorique |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Université de Marne-la-Vallée (1991-2019) |
Mots clés
Résumé
Les complexes de van der Waals formés d'une diatomique à couche ouverte et d'un atome de gaz rare offrent une diversité de types de liaison et de dynamique bien plus large que les complexes à couche fermée. Pour les diatomiques dans un état électronique à moment angulaire non nul, la situation se complique par l'effet Renner-Teller qui nécessite de prendre en compte simultanément deux fonctions d'énergie potentielle. Les hamiltoniens permettant l'étude quantique de ces systèmes sont présentés dans deux systèmes d'axes liés à la molécule. Chaque orientation du repère possède un modèle sous-jacent : dans un cas, le mouvement de rotation de la diatomique est perturbé par la présence de l'atome de gaz rare, l'autre cas est bien adapté à une analyse du complexe comme une molécule triatomique quasi-rigide. Un nouveau programme permettant le calcul variationnel des états rovibroniques a été développé pour chaque sytème d'axes. Les fonctions d'énergie potentielle bi- et tri-dimensionnelle de l'état électronique fondamental et du premier état excité de HeHCl+ ont été déterminées. Ces calculs ont montré que le mouvement de rotation de la diatomique est relativement peu gêné. Pour HeHF+, les premiers états rovibroniques de ce système peuvent, au contraire, être interprétés dans le cadre de l'effet Renner-Teller d'une triatomique quasi-rigide. La profondeur de puits des fonctions d'énergie potentielle de ArNH- est intermédiaire entre HeHCl+ et HeHF+, mais sa dynamique se rapproche beaucoup de celle de HeHF+. Des surfaces tridimensionnelles de moment dipolaire et de moment dipolaire de transition ont aussi été calculées pour le système HeHCl+ et des expressions analytiques sont présentées.