La troponine I cardiaque : augmentation des concentrations sériques en dehors des syndromes coronariens aigus
Auteur / Autrice : | Eric Bonnefoy Cudraz |
Direction : | Paul Touboul |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Santé |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La 4e de couverture indique : ''L'excellente spécificité myocardique des isoformes cardiaques des troponines permet de rapporter leur détection dans le sérum à une lésion myocardique. De fait, la mesure des concentrations de troponine a permis d'identifier ces lésions dans de nombreuses pathologies non coronaires. Dans la première partie de ce travail, nous présentons notre contribution à l'analyse des troponines lors des péricardites aigue͏̈s, des dissections de l'aorte, et au décours des chocs électriques externes et de la chirurgie cardiaque. Nous avons intégré cette recherche dans une revue plus large de façon à mieux cerner la prévalence des augmentations de troponine, répertorier les paramètres cliniques et biologiques qui leurs sont associés et étayer les hypothèses explicatives. Ces augmentations de troponine sont rarement un marqueur indépendant de mortalité. La perte cellulaire qu'elles expriment, le plus souvent modeste, n'influe pas, par elle même, sur le pronostic. La seconde partie rassemble les éléments utiles à la compréhension et l'interprétation des augmentations de troponine dans ces situations cliniques très diverses. Dans cette optique, nous examinons les fondements de leur cardio-spécificité, la nature de leurs formes sériques, les limites de leurs méthodes de dosage et leurs différents profils cinétiques. Enfin, nous discutons le caractère réversible ou irréversible des lésions myocardiques qu'indiquent la détection de troponine dans le sérum. Cette discussion conduit à la proposition suivante : si ces augmentations de troponine peuvent être l'indice d'une agression spécialement sévère, elles révèlent aussi la présence d'une population de cardiomyocytes plus fragiles dont une fraction bascule à cette occasion vers une mort cellulaire par oncose/nécrose. ''