Étude et modification du potentiel de N-glycosylation du mai͏̈s transgénique exprimant la lactoferrine humaine recombinante
Auteur / Autrice : | Bénédicte Petit-Samyn |
Direction : | Philippe Delannoy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Lille 1 |
Mots clés
Résumé
L'utilisation en thérapie humaine des protéines recombinantes produites dans les plantes est actuellement limitée par leur glycosylation qui diffère de celle observée sur les glycoprotéines humaines d'origine. En effet, les structures N-glycanniques généralement observées chez les plamtes sont de type paucimannosidique [Xylβ1-2]Man3GIcNAc[Fucα1-3jGlcNAc, les résidus β1,2-xylose et α1,3-fucose étant respoensables de l'alIergénicité des glycoprotéines végétales. Au cours de nos travaux, nous avons étudié le potentiel de N-glycosylation du mai͏̈s, plante monocotylédone utilisée comme système d'expression hétérologue par la société Meristem Therapeutics de Clermont-Ferrand. Dans un premier temps, nous avons déterminé la structure des N-glycannes portés par une glycoprotéine modèle exprimée dans le mai͏̈s, la lactoferrine humaine recombinante (mLf). Nos résultats ont montré que mLf est majoritairement substituée par des N-glycannes de type paucimannosidique [Xylβ1-2]Man3GIcNAc[Fucα1-3]GlcNAc. Nous avons approfondi cette étude structurale en réalisant une analyse comparative de la N-glycosylation site-par-site de mLf avec celle de la lactoferrine humaine recombinante exprimée dans le tabac pIante dicotylédone.