Le cyclone : un réacteur multifonctionnel : application à la pyrogazéification et à la pyroliquéfaction de la biomasse
Auteur / Autrice : | François Broust |
Direction : | Jacques Lédé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans les conditions de pyrolyse rapide, la biomasse peut être convertie principalement en liquides (bio-oils) ou en gaz (fortes fractions de CO et H₂ d'intérêt énergétique ou chimique. Les expériences rapportées dans ce travail sont effectuées sur un micropilote de laboratoire comportant un réacteur cyclone chauffé à ses parois et alimenté en sciure de bois. Tous les produits de réaction (charbon, liquides et gaz) sont récupérés et analysés. Les bilans de matière massiques et élémentaires (en C, H, 0) bouclent de façon très satisfaisante. Par simple modification des conditions opératoires, la distribution des produits varie de façon significative: on peut orienter la réaction vers la pyro-liquéfaction à basses températures (rendements maximums en liquides de 75 %) ou bien vers la pyro-gazéification à hautes températures (rendements maximums en gaz de 85 %). Une charge maximale de biomasse d'environ 1 kg h-¹ peut être traitée en continu à haute température et sous vapeur d'eau dans un réacteur de seulement 0,5 L. A basse température, l'excès de charbon formé peut être valorisé par des phases de gazéification à la vapeur d'eau alternées avec celles de pyrolyse. Un modèle général associe les lois d'extrapolations du réacteur (hydrodynamique et transferts thermiques) à un schéma de consommation des particules et de craquage thermique des vapeurs. Il permet de prédire les variations des sélectivités en fonction des conditions opératoires, en accord avec les résultats expérimentaux et pour différentes tailles de cyclones. On montre d'autre part que les réactions secondaires de craquage ont lieu essentiellement au sein même du réacteur, mais aussi en partie dans une mince couche limite proche des parois chaudes.