Thèse soutenue

Méthodes multivariables pour la caractérisation des eaux usées

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Auteur / Autrice : Sébastien Le Bonté
Direction : Marie-Noëlle Pons
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés
Date : Soutenance en 2003
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les procédés par boues activées pour l'épuration des eaux usées sont les plus répandus. Bien qu'ayant montré leur efficacité depuis de nombreuses années, leur principal inconvénient reste lié à la fragilité de la population bactérienne. Des rejets volontaires ou involontaires de composés toxiques dans les réseaux d'assainissement peuvent endommager la biomasse des bassins d'aération et entraîner le rejet vers le milieu récepteur d'une eau usée non traitée. Différents capteurs sont proposés ici afin d'anticiper l'arrivée de pollutions éventuelles. Ils sont basés sur des méthodes analytiques robustes qui permettent une installation en ligne sur des stations d'épuration : spectrophotométrie UV-visible, spectrofluorimétrie, titrimétrie et respirométrie. La variabilité des eaux usées peut parfois rendre difficile l'interprétation des mesures fournies par un ensemble de capteurs. Des campagnes de mesures réalisées sur des villes aux contextes géographiques et socioéconomiques bien distincts ont cependant montré que cette variabilité peut être prévisible. Ces campagnes ont également permis une meilleure compréhension de la variabilité de certains micropolluants tels que les métaux lourds, les alcalins et alcalino-terreux. Une méthode statistique a été proposée pour la détection de situations de crise : l'Analyse en Composantes Principales Adaptative (ACPA). Cette méthode permet le couplage des informations fournies par un ensemble de capteurs tout en tenant compte de la variabilité normale des eaux usées.