''Ratio particularis''. Immaginazione, cogitativa ed estimativa da Ibn Sînâ a Tommaso d'Aquino : Contributo allo studio della tradizione arabo-latina della psicologia di Aristotele
Auteur / Autrice : | Carla Di Martino |
Direction : | Abdelali Elamrani-Jamal, Francesco Bottin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences religieuses |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE en cotutelle avec Università degli studi (Padoue, Italie) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses (Paris) |
Mots clés
Résumé
Cette étude, par un choix méthodologique conscient, s’est organisée suivant deux voies différentes : une voie d’histoire des textes, en suivant la transmission arabo-latine des textes psychologiques d’Aristote, à savoir, le « De anima » et les « Parva Naturalia », et une voie d’histoire doctrinale, en étudiant la réception de ces œuvres et la réaction, direct (exégèse) et indirecte (traité de psychologie), aux doctrines contenues. La détermination précise de l’apport de la science psychologique arabe, en particulier de Ibn Sînâ / Avicenne et de Ibn Rushd / Averroès, à l’attitude et aux thématiques de la tradition psychologique latine, d’abord augustinienne, puis de l’intégration, sur des sujets donnés, des trois traditions augustinienne, arabe et aristotélicienne dans l’œuvre d’Albert et de Thomas, représentants excellents de la pensée philosophique latine du XIIIe siècle, me semble un premier résultat important. Le fait d’avoir placé dans leur cadre historique et doctrinal des concepts capitaux du lexique arabo-latin, comme intentio, mémoire, forme spirituelle, reditio, ratio particularis, et leur intégration dans la philosophie latine, me semblent en être un second. Cette étude, d’ailleurs, ne ‘est voulu être qu’une contribution à l’étude de la tradition arabo-latine de la psychologie d’Aristote. C’est là ma première contribution, dans le cadre plus général du courant, auquel j’espère continuer à apporter mon concours, d’une redécouverte de nos racines médiévales, qu’elles soient chrétiennes, islamiques et judaïques, car l’histoire de la pensée est surtout une histoire humaine, on ne peut lui imposer un cours, tout comme l’arrêter.