Le parc à karité : sa contribution à la durabilité de l'agrosystème. Cas d'une toposéquence à Konobougou (Mali-Sud)
Auteur / Autrice : | Kalifa Traoré |
Direction : | Francis Ganry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | ? |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Montpellier, ENSA |
Mots clés
Résumé
Les cultures traditionnelles des paysans sont presque toujours associées à des arbres. Avec ces systèmes et de faibles intrants, les paysans ont pu cultiver pendant plus de 20 ans sans évolution importante des rendements. Au contraire, dans les Stations de Recherche et sans association avec les arbres, les rendements diminuent rapidement D'où l'hypothèse que le parc arboré permet de maintenir la fertilité des terres et la durabilité des systèmes de culture. Dans la région soudanienne du Mali, le karité (Vitellaria paradoxa) est le principal arbre du parc arboré. N est sensible à la disponibilité en eau du sol: les arbres sont beaucoup plus nombreux en bas de pente, qui bénéficie d'un report d'eau par le ruissellement L'aménagement en courbes de niveau, qui améliore la conservation de l'eau de pluie, a permis la régénération de jeunes arbres. Les arbres améliorent l'infiltration de l'eau de pluie. Les arbres du. Parc arboré séquestrent environ 15 t ha-1 de C. Les teneurs en C du sol sont augmentées : l'étude du d13C a permis de vérifier que la matière organique du karité influence le sol sur 2,5 fois le rayon du houppier. Par leurs feuilles, les karités restituent au sol 35 kg CaO ha-1. , 8 kg MgO ha-1. , 4,5 kg K2O ha-1 et9 kg N ha-1, apports comparables à ceux des engrais. Surtout CaO et MgO permettent d'éviter l'acidification du sol Les feuilles de karité ferti1isent efficacement les cultures, car elles se décomposent rapidement.