Processus de fragmentation urbaine et risques dits ''naturels'' dans la ville de Managua, Nicaragua
Auteur / Autrice : | Sébastien Hardy |
Direction : | Alain Musset |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 2003 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Noëlle Demyk, Gabriel Dupuy, Patrick Pigeon, Marie-France Prévôt Schapira |
Mots clés
Résumé
La notion de ville fragmentée, utilisée pour qualifier les métropoles latino-américaines, convient aux territoires urbains de Managua. Ceux-ci se caractérisent par la juxtaposition d’espaces urbains circonscrits, séparés les uns des autres par des terrains vagues arborés. Les Managuas expliquent cette discontinuité de l’urbanisation et de ses logiques par le séisme du 23 décembre 1972, qui a détruit une grande partie de la capitale. Si cet événement a joué un rôle d’accélérateur, d’autres témoignages indiquent que tous les endommagements, variés et récurrents, qui affectent Managua, contribuent depuis longtemps à ce processus. Les risques dits ''naturels'', qui résultent des interactions entre les processus physiques d’endommagement (aléas anthropisés) et les facteurs de peuplement (vulnérabilités), entrent effectivement en résonance avec le processus de fragmentation urbaine par l’intermédiaire des facteurs de peuplement dont ils partagent certaines composantes socio-spatiales.